Il est né le 20 mai 1799. Son père, Bernard-François Balzac, est d’origine paysanne. L’ascension sociale de ce dernier sera constante avant la Révolution puis sous l’Empire.
Bernard-François fait accoler une particule au nom « Balzac » (1802).
Honoré étudie au collège de Vendôme, avant de devenir pensionnaire de l’institution Ganser à Paris. Il montre un intérêt certain pour la philosophie et fait des études de droit.
En 1819, il s’essaie à la tragédie (Scylla, Cromwell) ; entre 1820 et 1825, il compose plusieurs « romans de jeunesse » sous divers pseudonymes : lord R’Hoone, Horace de Saint-Aubin. Il devient imprimeur mais fait faillite et contracte de lourdes dettes.
En 1829, le Dernier Chouan est le premier roman signé « M. Honoré Balzac » (il signera « de Balzac » à partir de 1830). Il fréquente les salons à la mode. La Peau de chagrin (août 1831) et Eugénie Grandet (décembre 1833) lancent sa carrière d’écrivain. Il rencontre Mme Hanska, une comtesse polonaise admiratrice de son œuvre.
le Père Goriot (1834-1835) inaugure le principe du retour des personnages d’un roman à l’autre.
Élaboration d’un vaste univers romanesque, divisé en trois axes : Études de mœurs, Études philosophiques et Études analytiques. Le Lys dans la vallée (1835) et Illusions perdues (1837-1843) finissent de consacrer Balzac comme maître du réalisme.
De 1842 à 1848, il édifie la Comédie humaine : un ensemble de romans formant une fresque de la société française de la Révolution (1789) à la fin de la monarchie de Juillet (1830-1848).
Plus de 2 000 personnages composent une société hantée par le pouvoir de l’argent et de la presse, livrée à des passions dévorantes.
En 1845, il élabore le plan d’ensemble de la Comédie humaine, lequel prévoit 137 titres (90 romans seront achevés). Il épouse Mme Hanska (14 mars 1850). Il meurt le 18 août 1850.
Balzac est inhumé le 21 août au cimetière du Père-Lachaise, où Victor Hugo prononce son éloge funèbre.
Son œuvre gigantesque aux ambitions démesurées fait de Balzac l’écrivain le plus emblématique du roman français.
Si l’auteur de la Comédie humaine passe pour l’un des initiateurs du réalisme en littérature à l’époque romantique, l’ambiguïté de son œuvre va bien au-delà de cette catégorie.
Il est aussi celui qui inaugure une nouvelle forme de relation de la vie à l’œuvre, celui pour qui les événements vécus et l’aventure littéraire, de revers en triomphes, sont portés par le même élan.